4 mois complets d’absence et 4 mois de travail à mi-temps : ça, c’est le programme pour mon business en 2023.
Ça veut dire que je ne bosserai grosso modo que la moitié de l’année…
Alors que, contrairement à l’an dernier, mon cerveau déborde d’idées et d’envies 😅
Pour être franche, en travaillant sur mon planning annuel en décembre, j’ai dit bonjour à la frustration.
Même après des années de business et une bonne discipline + organisation, j’ai toujours tendance à vouloir en faire trop (et me sentir frustrée parce que je n’arrive jamais à tout faire).
J’ai besoin de me cadrer pour éviter de partir en roue libre, en suivant une méthode toute bête ⤵️
Je commence toujours par faire le point sur mes idées et envies.
Ici, pas de censure : j’écris TOUT ce qui me passe par la tête. En général, ça ne sort pas de nulle part : ce sont des idées que j’ai déjà notées sur mon Notion (la règle : toujours consigner ses idées quelque part 😉)
Pour 2023, quand j’ai fait l’exercice, ça a donné quelque chose comme ça :
On a un peu de tout : des projets qui concernent ma communication, des lancements comme chaque année (pour la Micropreneure Academy, j’en fais 2 ou 3), une vente de Noël en fin d’année…
J’essaie ensuite de réfléchir à la mise en place de chaque projet (histoire d’éviter de fantasmer sur des projets infaisables 😁). Ce sera plus facile pour trier ensuite :
Il y a des projets plus importants que d’autres selon mes objectifs annuels : cette année par exemple, je vais prioriser la création de nouvelles offres.
Quand on estime la durée d’un projet, il faut prendre en compte le “pendant” (réflexion + mise en place)… Puis l’après !
Certains projets consomment énormément d’énergie, et demandent une phase de repos voire de vide les semaines après (typiquement organiser un gros lancement).
Il faut aussi prendre en compte la phase de bilan / optimisation / maintenance qu’il y a à faire dernière.
Si je lance un nouveau programme, je vais forcément prévoir du temps après le lancement pour faire le point, rectifier ce qui ne va pas, et m’occuper de mes nouveaux clients.
Et puis, il ne faut pas aussi oublier touuuut ce qu’on aura à gérer à côté.
Par exemple, je peux peut-être créer et lancer un nouveau programme en 2 mois si j’y passe 100% de mon temps, mais avec tout ce que je fais à côté, je prévoirais plutôt 4 mois…
Ça me permet déjà de faire la distinction entre les gros projets long terme, et les petits projets qui peuvent être faits rapidement (voire entièrement délégués à quelqu’un de l’équipe).
Il y a des projets que je prévois pour le prochain mois, pour le prochain trimestre, ou encore pour l’année (donc avec un démarrage potentiellement dans +6 mois).
Avec ce brainstorming, je peux déjà mettre de côté de gros projets pour les années suivantes.
Ici typiquement, le fait de rendre mes formations certifiantes, c’est quelque chose que j’envisage vaguement d’ici 2/3 ans.
La liste que vous voyez plus haut, elle est longue. Sacrément longue pour quelqu’un qui n’a pas 20 salariés, qui vient d’avoir un baby, qui a pris 3 mois de congé mat puis qui sera en temps partiel jusqu’en septembre.
[Petit moment d’auto-pression en écrivant ces lignes 😂]
Évidemment qu’il faut maintenant passer un coup de balai.
Et comme je le dis à mes clients, choisir ce n’est pas renoncer : certains projets ne verront certes jamais le jour (pour de bonnes raisons), d’autres seront simplement faits plus tard.
Pour choisir mes projets de l’année, je me pose 4 questions :
Je m’explique : si mon objectif est de doubler mon chiffre d’affaires ou de changer totalement mon business model, je ne vais peut-être pas perdre mon temps sur des projets qui n’ont rien à voir.
Cette année, je l’ai dit plus haut, je me concentre sur la création de nouvelles offres : c’est ce que je vais faire passer en priorité.
Comme on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche (quoique je resterais bien en congé mat’ toute ma vie finalement 😂), il faut aussi intégrer des projets qui me permettront de remplir mon objectif annuel de chiffre d’affaires.
En l’espèce, j’organiserai comme d’habitude deux sessions de formation pour la Micropreneure Academy (pas question d’abandonner mon programme phare 🤍)
Quand je dis moyen, je pense au temps, aux compétences et aux ressources (matériel, $$…) pour le faire.
Si je ne bosse que 2,5 jours par semaine cette année (comme moi d’ici l’automne), je n’ai certainement pas le temps de TOUT faire.
Je rajoute une remarque :
Parfois, on a l’impression que ce projet est vraaaaaiment nécessaire et urgent, car on voit tout le monde le faire (coucou les formations en ligne ces 2 dernières années)
Il faut réussir à faire la distinction entre ce qui relève du FOMO, et ce qui relève de nos RÉELLES envies. 🙂
J’insiste souvent sur le fait qu’on est en business et non sur un projet bénévole, mais c’est vrai : notre entreprise a besoin d’encaisser du chiffre d’affaires.
Peut-être que ce projet ne permettra pas directement de le faire, mais ça doit quand même contribuer à faire avancer le schmilblick 😉
Bien sûr, ces critères sont à pondérer selon la situation : si par exemple c’est un projet rapide/plaisir, on peut se permettre de le lancer, même si ça ne coche pas toutes les autres cases.
Un exemple : j’aimerais re-brander tout mon podcast (changer la cover, l’intro, la ligne éditoriale etc). C’est pas un projet absolument nécessaire ni urgent, mais comme ça ne me demandera pas non plus un boulot fou car je sais où je veux aller, je le ferai dès le printemps.
Rien de sorcier ici : je trouve que le meilleur moyen de bien s’organiser, c’est d’avoir une vision d’ensemble sur l’année.
Particulièrement parce que ça permet de prendre aussi en compte les périodes plus chargées (et les vacaaaances) : ça va forcément impacter le déroulé des projets.
Une fois mes projets de l’année choisis, j’utilise un document Canva tout bête :
Ça, c’est la version non remplie : pour commencer, je me contente d’indiquer les périodes off.
Je l’imprime ensuite et le garde à côté de moi dans mon bureau, comme ça je sais toujours ce qui vient les prochains mois 😉 (même si avouons-le, 95% du temps, ça change en cours de route !)
Avec cette méthode, j’arrive – un peu mieux – à gérer la frustration : je prends le temps de choisir mes projets de l’année, et en général c’est que du plaisir 🥰
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